LE PRÉCIEUX
Le chemin vers le paradis, combien ça coute ?
En 2023, 54 millions d'euros ont été perdus par les habitants du continent Africain dans des demandes de visa refusées, qui ne sont par ailleurs, jamais remboursés.
Cette même année les Sénégalais ont collectivement payé 2.11 millions d’euros dans ces démarches. Pour eux, le pourcentage de refus approche les 70%. Il semble donc assez peu aisé pour les habitants de ce continent de s'extirper pour un temps limité hors de leur périmètre auto-déterminé.
Pourtant, la plupart de ces demandeurs ne souhaitent pas s’installer dans le pays en question mais simplement jouir des mêmes opportunités de travail, de rencontres dont bénéficient les habitants de l'occident qui eux, peuvent se déplacer dans ces régions sans difficultés majeures.
Selon un rapport publié par le Sénat Français en 2018, « les recettes tirées de l’activité visas se sont élevées à 217,7 millions d’euros, en hausse de 3,5 % par rapport à 2016 (210,4 millions d’euros). Pour 2019, les prévisions étaient de 222,1 millions d’euros. »
Alors, constater qu'une ancienne puissance coloniale puisse s'enrichir sur le désir de voyage d'une population en quête d'opportunité, externalise les procédures (via la société VFS Global) pour mieux se débarrasser d'un encombrant fardeau a quelque chose d'indécent.
Un rêve, j'ai rêvé. Par la grâce de l'action divine je m'envolais. Le paradis n'était plus loin et il portait un doux nom : espace Schengen.
En 2023, 54 millions d'euros ont été perdus par les habitants du continent Africain dans des demandes de visa refusées, qui ne sont par ailleurs, jamais remboursés.
Cette même année les Sénégalais ont collectivement payé 2.11 millions d’euros dans ces démarches. Pour eux, le pourcentage de refus approche les 70%. Il semble donc assez peu aisé pour les habitants de ce continent de s'extirper pour un temps limité hors de leur périmètre auto-déterminé.
Pourtant, la plupart de ces demandeurs ne souhaitent pas s’installer dans le pays en question mais simplement jouir des mêmes opportunités de travail, de rencontres dont bénéficient les habitants de l'occident qui eux, peuvent se déplacer dans ces régions sans difficultés majeures.
Selon un rapport publié par le Sénat Français en 2018, « les recettes tirées de l’activité visas se sont élevées à 217,7 millions d’euros, en hausse de 3,5 % par rapport à 2016 (210,4 millions d’euros). Pour 2019, les prévisions étaient de 222,1 millions d’euros. »
Alors, constater qu'une ancienne puissance coloniale puisse s'enrichir sur le désir de voyage d'une population en quête d'opportunité, externalise les procédures (via la société VFS Global) pour mieux se débarrasser d'un encombrant fardeau a quelque chose d'indécent.
Un rêve, j'ai rêvé. Par la grâce de l'action divine je m'envolais. Le paradis n'était plus loin et il portait un doux nom : espace Schengen.
